Ville côtière, Zalindreh est avant tout un port de pêche, niché au creux d'une falaise. Plutôt pauvre, la cité est constituée d'habitations faites en torchis ou en bois, mais rarement en pierre. Pourtant, Zalindreh n'est pas très loin de la carrière d'Azimbalda, seulement, les différents Tisroc se sont toujours accaparé ses richesses, laissant Zalindreh livrée à elle-même. La ville est ainsi surnommée l' "Oubliée". Mais son isolement a au moins eu le mérite de l'éloigner du trafic d'esclave, malgré sa position géographique intéressante. Zalindreh est une ville accueillante, bien qu'un peu craintive à l'égard des voyageurs venus d'ailleurs.

Au sud du Désert Central, les montagnes arrosées prennent la forme de massifs pics rocheux, dégarnis, formant de grands canyons traversés de ruisseaux. Étrangement, le climat y est agréable : la chaleur est moins accablante et les ressources en eau rendant l'habitat possible. Ce sont dans ces montagnes que ce sont réfugiés les calormènes ennemis du pouvoir en place, qui supportaient le Régent. La tradition veut que les montagnes arrosées ont toujours été le siège de dissidences : déjà, du temps du Tisroc, les populations les plus accablées par l'impôt avaient trouvé refuge sur ces terres. Aujourd'hui, les routes qui sillonnent les montagnes sont surveillées par les derniers soutiens de feu le Régent. C'est un endroit qui peut ainsi s'avérer dangereux pour celui qui n'est pas capable de décliner son identité.

Calavar, la cité troglodyte. Ancien résidence des prêtres du culte de Tash, Calavar est entièrement taillée dans la roche. La ville n'est en fait qu'une succession de pièces, consacrées à la liturgie, à l'érudition et à l'habitation. Véritable sanctuaire, on ne pouvait pénétré dans Calavar qu'avec l'accord des prêtres de Tash ou du Tisroc en personne. Avec l'effondrement de l'empire Calormène, les prêtres ont quitté leur « grotte » et, rapidement, la cité a été pillée de ses richesses. Aujourd'hui, Calavar a des allures de ville fantôme.